L'architecture Sukiya est apparue pendant la période Azuchi-Momoyama (1573-1603) et se caractérise par une certaine simplicité, une conception libre et une importance de la matérialité, par opposition au style strict de la construction Shoin.

Le pavillon de thé, édifice lié étroitement à la pratique de la cérémonie du thé, a été élevé au rang d'art en tant que lieu calme où l'hôte et l'invité peuvent interagir ensemble spirituellement. Il est devenu un espace de divertissement où des idées libres et non conventionnelles ont émergé.

Issue à l'origine du terme suki qui signifie "aimer", le terme sukiya désignait à l'origine le pavillon de thé. Le terme en est venu ensuite à qualifier l'ensemble des habitations, qui, via le goût de leurs propriétaires adeptes des arts traditionnels japonais tels que la cérémonie du thé chanoyu, les poèmes waka ou l'arrangement floral ikebana, s'inspirent de l'architecture du pavillon de thé. 

Même après la modernisation du Japon, la construction Sukiya a continué d'être appréciée par les personnes qui sont restées attachées à ces pratiques, comme on peut le voir dans « l'éloge de l'ombre » de Junichirō Tanizaki.

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Chez Yamashō, lors de la construction ou la restauration de pavillons de thé, lors de la construction d'habitations, nous conservons les principes du Sukiya en sélectionnant les matériaux avec soin et en réalisant les projets avec une finition digne du savoir faire des maîtres artisans Takumi.